Poésie

Elle t'inspire quoi ta mère ?

ma mère m’inspire les clopes, 

le porto,

un cendrier

et un vieux jeux de baggamon. 

Lorsque j’étais enfant, elle me racontait des histoires le soir. 

J’aimais m’y perdre la tête. 

La vie semblait tellement plus belle dans les paysages imaginaires racontés au son des multiples personnalités de ma mère.  

C’est la Reine de l’été. 

Elle est comme une feuille dans un torrent fou, bousculée par sa passion, en se débattant de plus en plus par les vibrations triangulaires ; puis finalement, à côté de la belle, il osa enfin la regarder. 

Elle était si jolie avec son air triste d’une enfantine rigueur. 

Par la puissance de leur amour, ni l’un ni l’autre ne sentait sa misère. 

Quand revient le temps clair, elle eut la certitude pour la première fois qu’au plus profond des astres, un œil compatissant était témoin de ses tourments et de sa solitude. 

Elle implora le ciel d’ouvrir ses écluses afin qu'une pluie diluvienne, emportant tout sur son passage, vienne la délivrer. 

Elle m’inspire le tough love, la lavande et une claque au visage puisqu’en tout temps, mère nature, elle reprend. 

La Marie-Loup

Déjà ici, Marie, 

Sainte-Mère de tous, 

la grande patronne sacrée. 

Puis Loup, l’instinct de la femme sauvage, elle rage de l’intérieur. 

La survie d’une mère, la force de celle-ci, seule à relever le rôle de père. 

Son cœur n’est pas de pierre, il est plutôt d’acier forgé. 

Elle est transparente, elle n’a rien à cacher, 

ça les intimide. 

La force de vivre, c’est pas pour tout le monde. 

La force d’élever un enfant, 

c’est un don. 

-Oeuvre coopérative. Nathalie Duquette.

*Profits à la charité providence.

Artistes de la Renaissance

L’artiste, nouvel être social; 

copistes lumineurs de parchemins; 

participations individuelles devenant création de cette oeuvre collective. 

Pouvoir divin de représenter la vérité,  pouvoir divin de représenté la beauté,  pouvoir divin de représenter l’Univers. 

Créateurs et chercheurs de Renaissance, ils imitent ainsi les patriciens et les empereurs; protégeants arts, lettres et sciences…Nous sommes nés pour être prince de cet Univers. 

Éclectique, universel et complexe,  fascinante, mystiques et alchimistes,  miraculeuse trouble qu’est notre tête. 

Nous sommes et vous êtes; être ou ne pas être, tout démon est un ange qui est tombé et tout ange est démon qui s’est élevé.

L’amour comme éducation.

Je compris l’amour comme une éducation. 

Cette union dans cette lente fusion des différences, l’assimilation par les doux ménagements, un respect exquis pour la liberté. 

Et debout face à toi, le soleil dans tes yeux, les points noirs malgré tout s’y dessinent; regard ténébreux où seule lumière de mon âme, aventurière à y pénétrer; oh! noirceur au regard ardent; délivrance de cette enivrance...

Je compris l’amour comme une éducation, que les vides de l’illusion existent; il ira ainsi de quête en conquête, toujours désireux d’aimer, son regard s’ennui au lieu de s’émerveiller. 

Puis dans un jardin d’amour aux fleurs sans-cesse empoisonnées, la Rose vint à percer. 

Et plus loin que l’éphémère, 

je compris l’amour comme une éducation. 

Un chemin du coeur, des gens sur cette terre, 

la passion, la tendresse, la compassion, 

le chaos, la foudre, 

l’âme qui se déchire et le cri tapis dans nos gorges...

C’est ce qui amène à survivre, dans chaque vie et dans celle-ci, 

je choisis l’amour comme éducation. 

My beautiful darkness

ft. Darko Popovic.

Si l'amour est tout ce qui nous reste, 

on sera bien heureux.

On s’arrête au pit-stop, 

pour faire le vide 

Et retranscrire nos idées.

On rêve qu’on est Frida et Riveira.

Faire de l’art pour transformer 

les cennes noir en espoir, 

et les cendres en poussière de joie. 

C’est ça le but de l’alchimie; 

transformer le plomb en or, 

les trous de balles du passé, 

en munition pour créer l’avenir.  

Si on a survécu

c’est pour raconter nos histoires. 

Ma misère québécoise c'est celle qui hante nos paysages. 

Pub de BMR après pub de BMR, c'est le présage des rois. 

"Ben oui toi tabarnak " qu'il me dit en pointant la fille aux gros seins de bois. 

Et les arbres, profondément verts, piques de noirceur dans la brume,

forêt maudite qui chuchote nos passés, 

elle berce nos pleurs ,

elle berce nos peurs,

des milles à la ronde pour le dôme des fous. 

Tordus, sinueux et sombres, à l'image de nos subconscients,

à l'image de nos conversations.

Je t'aime my beautiful darkness, je t'aime pour la lumière qu'on mets sur nos tristes vies.